mercredi 25 août 2010

Le premier choix de l'été: Belles-Soeurs


Il faut les voir, les entendre pour le croire.

Je voudrais clore cette tournée des théâtres en été avec ce que j’ai vu de mieux. Plus précisément, mon meilleur des meilleurs en été, mon best of : le théâtre musical Belles-Sœurs d’après Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay, livret, paroles et mise en scène de René Richard Cyr avec la fascinante musique de Daniel Bélanger.

On regarde ce spectacle présenté à la salle Rolland-Brunelle à Joliette, avec stupéfaction pendant un bon moment avant de prendre du recul et tenter d’en faire la critique. Peine perdue, j’abandonne. Pas question de gâter mon plaisir et de m’efforcer de réduire l’œuvre et de la décortiquer bêtement parce que l’ensemble est éblouissant. Et pourtant j’ai un tas de versions des Belles-Sœurs dont l’une présentée à Stratford, en anglais s’il vous plaît et une digne Ontarienne pleurait tout près de moi pendant le fameux monologue de cette pauvre belle-sœur qui découvrait le plaisir des cabarets à 50 ans. Cette pièce qui a été snobée par bon nombre d’intellectuels à sa création au Rideau Vert dans les années 60, a fait le tour du monde par la suite. On a fini par comprendre que chaque peuple parle joual sur la planète et que Les Belles-Sœurs touchait l’âme et la misère du peuple et de tous les peuples.

Il faut croire que ce chef-d’œuvre de Michel Tremblay ne quittera pas la scène de sitôt puisque le théâtre musical qu’en a fait le comédien et metteur en scène René Richard Cyr, relance ces fameuses belles-sœurs sur la voie de la musique. Et personne n’aurait parié que ce nouveau ménage soit parfait. Le musicien Daniel Bélanger a compris, senti les personnages de la pièce comme s’il était comédien. Il s’est glissé dans tous les personnages et en a tiré de la musique.

Et que dire des comédiennes qui interprètent les compositions de Bélanger? Je n’ai jamais entendu un comédien ou une comédienne mal chanter au Québec. Dans ce cas-ci, on entend les voix exceptionnelles de Maude Guérin, Monique Richard, Sylvie Ferlatte et la surprenante Guylaine Tremblay qui maîtrise la chanson comme si elle faisait son métier en ajoutant Marie-Thérèse Fortin, Christiane Proulx et toutes les autres finalement.

Difficile à décrire le décor alors que l’action se déroule dans une cuisine qui se transforme continuellement. On assiste à des effets visuels à couper le souffle. Et puis, il n’y a jamais de longueurs, jamais de banalités, jamais de cabotinages dans cet étonnant spectacle. Tout est réglé au quart de tour par René Richard Cyr qui a créé une oeuvre mémorable. On retrouve Les Belles-Sœurs que l’on connaît avec l’histoire du million de coupons qu’elles collent dans la cuisine de Germaine Lauzon avec rage et jalousie mais Belles-Sœurs est un spectacle avec une autre énergie, une autre sensibilité et la magie de la musique qui lui donne une autre vie.

C’est évidemment mon premier choix de l’été. Piaf, à cause de la magistrale performance de Sylvie Drapeau, suit de près en deuxième position. En troisième position, j’en surprendrai quelques uns avec le choix de Mars et Vénus. Une mention honorable à Visite libre et à Michel Charrette qui entreprendra une tournée avec cette pièce dans tout le Québec jusqu’en mars prochain. Belles-Sœurs fera aussi une longue tournée qui n’en finira pas, vous verrez bien.

Merci à tous ceux qui ont eu l’élégance et la politesse de m’inviter cet été. Vous m’avez prouvé qu’il y a autant de talents que de générosité dans les théâtres des régions du Québec. Merci d’avoir pris l’habitude de me lire. Ce que je considère comme un honneur. Pour moi, l’expérience a été enrichissante, je dirais même nécessaire et je vais la poursuivre, toujours en quête de théâtre. Une passion dont on ne peut se défaire. Et c’est la grâce que je vous souhaite.

jeudi 19 août 2010

Du théâtre essouflé à l'Assomption



UNE SACRÉE FAMILLE… ENNUYANTE

Dommage que ça ne lève pas au Théâtre Hector-Charland. Dommage pour les comédiens qui ont si peu de matière à jouer, à défendre. Sacré famille, une comédie du Canadien Carl Ritchie a vieilli bien vite et ne suscite auprès du public québécois bien peu d’intérêt si j’en juge par la réaction des gens que j’ai vus dans la salle. Un homme aux idées obtus pour ne pas dire un étroit d’esprit qui est répudié par sa femme parce qu’il l’a trompée et qui par la suite, n’accepte pas l’homosexualité de son fils, me semble au départ assez confondant.On est de droite ou on ne l’est pas. On est vertueux ou on ne l’est pas. J’aurais toujours pu apprécier les échanges sur le sujet dans le cadres des dialogues de la pièce mais ils étaient tellement creux, fades, insignifiants et tissés de clichés qu’il y avait lieu de dormir. Ce que je fus tenté de faire à plusieurs reprises.

Tout allait de travers dans cette pièce en commençant par la distribution des comédiens. Jici Lauzon n’a pas la carrure ni l’autorité sur scène pour interpréter le père réactionnaire. C’est un rôle qui demande du coffre, du poids, de l’expérience. Lauzon n’est pas un mauvais comédien mais il n’a pas encore l’étoffe pour traîner tout un spectacle sur son dos. Nathalie Gascon, au contraire, a trop d’étoffe pour se contenter du rôle assez passif de la mère. Beau gaspillage. Luc Chapedelaine prend tranquillement du gallon et joue sympathiquement, sans plus. Stéphanie Crête-Blais, Benoît Langlais et Jean-François Beaupré jouent avec enthousiasme avec un talent prometteur mais personne n’a participé à un spectacle qui fera époque.

C’est dommage aussi pour l’Assomption et ce merveilleux Théâtre Hector-Charland, l’une de mes destinations préférées en été. C’est un théâtre qui a fortement encouragé l’artisanat local durant les dernières années et Dieu sait qu’il y a de la création à l’Assomption. Les restos, les boutiques, les cafés, les spectacles musicaux sont extrêmement attirants dans cette ville qui abrite le prestigieux Collège de l’Assomption. C’est justement là qu’on présente à chaque année, Les Rendez-vous amoureux, des spectacles-lectures des plus grandes oeuvres du théâtre de répertoire avec des comédiens du calibre de Béatrice Picard, Sophie Faucher, Pierre Chagnon et Yves Corbeil pour ne nommer que ceux-là. J’y est passé de magnifiques soirées au clair de lune, au préau du Collège de l’Assomption. Je sais bien que les dernières lectures ont eu lieu en juillet dernier mais pensez-y pour l’année prochaine et prévoyez y retourner à quelques reprises. Parce qu’il y a toute une ville, toute une région à découvrir. On y fabrique même du vin, de l’excellent vin près de l’Île Ronde, si je me souviens bien. En somme, un site qui mériterait bien du théâtre d’envergure. C’est ce que je nous souhaite pour l’an prochain et qu’on nous ramène Nathalie Gascon qui n’est jamais aussi épanouie qu’à l’Assomption.

jeudi 12 août 2010

Les succès de Philippe Riopelle

Drôle de mariage à Sainte-Adèle

Il fut un temps où il y avait du théâtre tous les étés au Chanteclerc à Sainte-Adèle. C’était même l’un des premiers théâtres d’été fondé par Jacques Normand dans les années 50. C’est le comédien et metteur en scène Louis Lalande qui a été le dernier à diriger ce théâtre avec beaucoup de succès d’ailleurs. Il fut un temps où les artistes, artisans, politiciens et même de riches Américains venaient faire la fête à Sainte-Adèle. C’était un lieu de rendez-vous où l’on retrouvait de grandes personnalités dans les bars, restaurants, pentes de ski ou ateliers des peinture, céramique et boîtes à chansons. Les temps ont changé et Sainte-Adèle est une ville toute aussi charmante mais plus tranquille qu’avant. Certains voyageurs ont préféré le Mont-Tremblant, Saint-Sauveur et plusieurs producteurs et entrepreneurs ont suivi. D’autres sont demeurés sur place. C’est le cas de Philippe Riopelle, un homme d’affaires qui s’est imposé à l’époque des belles années de l’Expo 67 et de Terre des Hommes alors qu’il gérait une douzaine de restaurants et qui s’est intéressé par la suite aux théâtres d’été. On connaît le Théâtre Sainte-Adèle et le Théâtre Saint-Sauveur mais on connaît moins l’homme qui est propriétaire de ces deux théâtres et qui, année après année, fait souvent salle comble dans ces deux théâtres : Philippe Riopelle complètement converti au théâtre. L’homme a toujours travaillé dans l’ombre et n’a jamais reçu la reconnaissance qu’il méritait.

Cette année, il présente deux pièces qui sont adorées du grand public : Les fantasmes de mon mari au Théâtre Saint-Sauveur avec Louison Danis, Roger Léger, Claude Prégent, Vincent Bilodeau et Sylvie Boucher et Vive la mariée avec l’adorable France Castel, le versatile Normand Lévesque et les jeunes Guillaume Champoux, Virginie Morin et Caroline Bouchard. C’est à Sainte-Adèle que j’affectionne particulièrement, que je me suis rendu pour assister à une représentation de Vive la mariée. La pièce est drôle, les comédiens chantent fort bien et particulièrement France Castel, on s’en doute bien (j’aimerais aussi entendre Lévesque chanter plus souvent. C’est un remarquable ténor). Revenons au théâtre pour vous faire part d’un vaudeville qui a fortement amusé la salle pleine à craquer et qui se situe dans la tradition du Théâtre Sainte-Adèle. Ce théâtre présente habituellement des comédies qui tournent autour de la famille et d’excellents numéros d’acteur. Je pense entre autres à Michel Forget surtout, à Pierre Collin, Guy Jodoin, Nicole Leblanc, Ghyslain Tremblay et bien d’autres qui ont déjà joué dans cette ancienne chapelle.

Je n’ai pas vu Les fantasmes de mon mari à Saint-Sauveur. On affichait complet et pas de place, même pour les journalistes ce soir-là. Pas grave, je préférais Sainte-Adèle. Je pense avoir vu une quinzaine de comédies à Saint-Sauveur et je pourrais jurer que c’est un spectacle de qualité avec de nombreux rebondissements, de somptueux décors et toujours une bonne distribution. La salle est plus grande qu’à Sainte-Adèle. La scène également et le public est fidèle.

Cette fidélité, on la doit à Philippe Riopelle qui pense d’abord au grand public. C’est ce qui explique son succès. Cette homme-là a vécu dans le monde de la restauration pendant longtemps avant de se lancer dans l’aventure du théâtre. Ce n’est pas un intellectuel formé dans les grandes écoles de théâtre de Paris. Non! C’est un homme de terrain, un entrepreneur, qui prépare des repas simples, soignés, peu coûteux, rapidement servis avant la représentation théâtrale et qui propose par la suite un style de théâtre que les gens aiment. Et dans cette industrie du théâtre privé, c’est fort défendable. Il a payé Claude Michaud très cher pour jouer dans son théâtre et l’entreprise fut rentable pendant plusieurs années parce que Michaud remplissait les salles.On pourrait croire que Philippe Riopelle s’est toujours assis sur son succès et n’a pas vraiment innové à Sainte-Adèle. Détrompez-vous! Ce colosse de 69 ans et toujours en santé, a déjà voulu construire une tour à Sainte-Adèle, à l’intérieur de laquelle devait se loger une salle de théâtre et de musique de 2 000 places, en plus d’un restaurant et d’un hôtel. Il avait également songé à installer un sentier pédestre autour de l’édifice. Il avait déjà acheté le terrain et avait sollicité l’aide des différents paliers de gouvernement pour mettre en marche son projet qui devait nécessiter un investissement d’une dizaine de millions, si je me souviens bien. J’avais annoncé ce fabuleux projet dans La Presse, à l’époque. L’histoire est longue à raconter mais je retiens que certains citoyens n’ont pas soutenu ce projet et ont mené une cabale contre la Tour de Sainte-Adèle, qui aurait relancé la ville. Moi qui suis amoureux de cette ville, je ne comprends pas encore et j’en éprouve une grande tristesse

vendredi 6 août 2010

Du théâtre réinventé en été, ça existe aussi

UN BIJOU CACHÉ À BLAINVILLE

Fidèle à ses habitudes, le Petit Théâtre du Nord présente au Centre Communautaire de Blainville, une création, du théâtre réinventé, du comédie intelligente avec des comédiens qui font partie de cette remarquable aventure théâtrale depuis la fondation de ce théâtre en 1998. Le Petit Théâtre du Nord, c’est le théâtre que devraient visiter tous ceux qui ont une forte propension à mépriser globalement tout ce qui joue au théâtre en été. Tous ces pontifes de la culture bien assis sur leurs subventions qui se sont bousculés pour aller rire du burlesque, de la misère des comédiens et du théâtre d’été dans son ensemble en allant voir Les Cabotins, au cinéma. Je ne boude pas cet excellent film qui, détail souvent oublié, nous ramène à une autre époque. Peu importe, l’image de kétainerie colle comme un tache de graisse à l’esprit trop obtus de certains festivaliers de fin de semaine.

Tout ça pour vous dire qu’on se démène depuis un dizaine d’années au Petit Théâtre du Nord pour présenter du théâtre de qualité, en innovant, en déroutant et en osant défier des styles, des classiques, des traditions et même certains monuments du théâtre et du cinéma. Cette année, on tourne autour de La Mélodie du Bonheur qui obtient un succès fou à Montréal, dans le cadre du Festival Juste pour rire. C’est pourquoi on a titré cette inquiétante comédie, Mélodie Dépanneur de Mathieu Gosselin. Non, il n’y a pas d’enfants, ni d’Allemands nazis, ni un couvent de bonnes sœurs mais il y a beaucoup de chansons interprétées par les quatre comédiens. De jolies chansons d’ailleurs toutes inédites. Mais c’est le propos qui est délicieusement déroutant.

Une jeune homme reçoit un dépanneur familial en héritage et n’a aucunement l’intention de l’exploiter. Il songe à fermer boutique ou à le vendre. Mais deux jumelles qui ne se ressemblent pas mais qui parlent toujours en même temps, Poupée et Princesse et Kangourou, l’homme qui vient chercher sa bière tous les matins avant de prendre son déjeuner ne l’entendent pas ainsi. Ils veulent conserver cet endroit mythique. On s’enfonce dans un monde trouble lorsque les personnages chantent sans en prendre conscience. Lorsque les chants s’élèvent, la porte s’ouvre et c’est comme si on vivait dans un autre monde. Celui du sous-sol où la culture orientale émane. Une étrange histoire de l’ancien propriétaire du dépanneur et père de Paul, le jeune homme qui veut tout vendre pour se libérer de vieux souvenirs. Il lui faudra une séance d’hypnotisme pour revivre le drame de son enfance. Drame que je ne vous raconterai pas, entre gens de théâtres, cela va de soi.

En somme, une proposition originale, parfois légère, un soupçon de parodie mais toujours intéressante et tout à fait charmante. Excellent jeu des comédiens Luc Bourgeois, Sébastien Gauthier, Louise Cardinal, Mélanie Saint-Laurent, une mise en scène brillante de Benoît Vermeulen qui était tout-à-fait indiqué pour ce voyage dans l’imaginaire de l’enfance et une mention spéciale pour la scénographie de Nathalie Trépanier qui a réussi un véritable exploit. Imaginez qu’elle a réussi à créer une ambiance orientale en construisant des animaux à partir de produits qu’on trouver dans un dépanneur. Par exemple : les griffes du lion sont fabriqués à partir d’un flacon de savon à vaisselle. Les feuillages d’un oiseau avec des sacs de croustilles si je me souviens bien. Un décor prodigieux, je vous jure.

Du théâtre différent tout comme Piaf peut l’être à Rougemont, Les Belles-Sœurs à Joliette, Mars et Vénus à Laval et quelques boulevards qu’on aime bien voir en été. Et tout ça présenté dans de grandes salles spacieuses et modernes. Rappelons à notre élite culturelle, qu’il est loin le temps des granges et des défilés d’autobus.

lundi 2 août 2010

Le plus beau site des théâtres en été


DANIELLE PROULX NOUS ÉTONNERA TOUJOURS

On imagine souvent Danielle Proulx interprétant des rôles de mère de famille, essuyant la vaisselle dans la cuisine, avec un pâté chinois au four et des enfants qui tournent autour d’elle. Si cette image est restée c’est surtout parce qu’elle a donné tellement de vérité à son personnage de mère dans cette drôle de famille dans le film C.R.A.Z.Y. Elle a aussi joué les mères, les tantes dans des séries télévisées. Ma surprise a été d’assister à l’une de ses grandes prestations au théâtre, il y a quelques années, dans Faits pour s’aimer chez Duceppe. Belle, sexy, aguichante, elle dansait, chantait, pétillait sur scène en donnant la réplique à Henri Chassé. J’avais peine à la reconnaître tellement elle avait changé d’emploi, de style et de comportement sur scène. Il n’y avait plus de mère de famille, de personnage coincé, tendu mais une fantaisiste, une romantique et une amoureuse allumée. Bon! Au Théâtre des Cascades, j’ai encore peine à reconnaître l’interprète principale de La Cousine Germaine, une comédie de Carl Ritchie présentée au Théâtre des Cascades.

Danielle Proulx y interprète une Américaine millionnaire qui vient visiter sa famille au Québec. Maquillée à outrance, portant des lunettes de couleurs variables avec une coiffure gonflée qui lui donne des allures de hippie retardée, la comédienne crée encore une fois un personnage qui ne ressemble à rien d’autre de son répertoire. Avec un lourd accent anglais et un sans-gêne tout à fait américain, elle s’impose dans la famille et réussit même à transformer la jeune adolescente (Corrine Chevarier), un peu trop sage pour son âge. Elle provoque même une passion chez un homme d’un certain âge, interprété brillamment par Reynald Robinson.

En somme, un bon spectacle divertissant mais nous sommes au Théâtre des Cascades à Pointe-des-Cascades, près de Dorion, sur la rive du Lac Saint-Louis. Il n’y a pas de plus beau site de théâtre en été au Québec. Et c’est à 35 minutes de Montréal. Je me souviens que ma consœur de La Presse m’avait dit un jour : « Écoute mon Jean! Je suis allée au Théâtre des Cascades, hier soir et je suis tombée en amour avec la place. Trouve-moi des billets pour n’importe quelle pièce à l’avenir, je veux y retourner». C’est pas étonnant. Quand il fait beau, vous mangez à l’extérieur près de la marina avant de marcher quelques minutes jusqu’à la petite chapelle où on présente la pièce et si vous avez le temps, vous vous rendez à la boutique pour vous procurer des œuvres d’artisans locaux. De plus, il y a un immense camping derrière la chapelle, de grands champs et on se croirait à l’autre bout de la province. Et pourtant c’est juste un peu plus loin que le West Island...

Le comédien bien connu Michel Laperrière et sa compagne, tout aussi réputée, Chantal Lamarre ainsi que les hommes d’affaires Jacques et Yves Schmidt sont propriétaires de ce théâtre. Certaines conversations avec des gens oeuvrant autour et dans ce théâtre me laissent croire qu’il y aura des changements dans un avenir prochain au Théâtre des Cascades. On parle d’un changement d’orientation et même de direction. Impossible de connaître les véritables intentions de la part des propriétaires mais en autant qu’on conserve le site tel qu’il est et qu’on améliore la formule, personne ne s’en plaindra.